25 novembre journée de la violence faites aux femmes

Le 25 Novembre dans le cadre de cette journée, j'ai été sollicitée pour une conférence sur la liberté de maternité.
Les femmes souffrent de ne pas pouvoir être mère simplement.
Accoucher et être respectée, vraiment. J'ai recueilli des témoignages depuis des années.
La société méprise la femme, la renie dans ce qui la représente viscéralement, la maternité.
Cela est vécu comme une violence dont les dégâts sont humainement, catastrophiques. Lorsque' une jeune femme de 25 ans , a qui je pose la question de sa maternité, répond toute paniquée, je demanderai un césarienne, je ne veux rien voir, pas souffrir, ils se démerderont avec ça.
je lui demande qui cela "ils".
"la famille, les médecins, les autres  quoi !
Et puis d'abord, je n'aurai pas d'enfant, je ne veux pas qu'on me dise ce que je dois faire, je veux être libre."
Libre de quoi ?
longue hésitation...la jeune fille ne répond pas, je la sens tourmentée.
"Je ne sais pas, c'est un sujet qui me met mal à l'aise, j'entend ma mère et ses litanies de souffrance d'accouchement depuis des années. J'aimerai, être seule, mais bien soutenue..si c'était possible, mais en tout cas pas d'étranger ou ne pas les voir autour de moi."

Constat douloureux, elle choisi le pire car elle ne connait pas d'autres solutions. c'est très violent:
1) ce qu'à vécu sa mère en accouchant à l'hôpital et donc le message qu'elle transmet,
mais plus encore
2) de renier sa maternité, parce que la jeune fille ne connait pas d'autre solution comme les doulas, l'accouchement à domicile...

Une violence tacite, dans l'air du temps. La science nous envahie, sachons sauver notre humanité.