J'ai trouvé sur le forum de France 5 ce témoignage percutant et très bien construit de Félicien. Le lien fourni pour vous donner l'origine de ce texte n'aboutit pas.
Je préfère éviter de publier les textes des autres, je propose toutefois celui ci car il résume très bien tous vos témoignages.
Merci Félicien.
On estime à 25% le taux de femmes désireuses d’accoucher à domicile. Malgré cela, les médecins continuent de nous imposer l’accouchement à l’hôpital, nous vantent les bienfaits de la surmédicalisation, de la péridurale, des césariennes et même des naissances programmées ! L’Homme se plaît à se dire qu’il maîtrise tout dans ce monde, jusqu’à l’acte de l’accouchement. Faute de pouvoir porter un enfant 9 mois dans son ventre, au moins, il arrive à en faire ce qu’il en veut à sa sortie. Mais à quel prix ! Mesure t’il seulement toutes les conséquences de ces méthodes modernes d’accouchement ?
Comparés aux autres pays d’Europe, la France est de loin celui qui surmédicalise le plus les accouchements, position sur le dos obligatoire, perfusion d’ocytocine pour provoquer les contractions, épisiotomie et forceps sont devenus le pain quotidien de ces médecins accoucheurs qui n’apparaissent souvent qu’après la bataille en s’appropriant ainsi le travail des sages-femmes. L’hôpital est présenté comme un lieu sécurisé où rien ne peut nous arriver, mais que fait-on des infections nosocomiales ?
Les microbes ne vont pas s’arrêter sur le pallier de la maternité !
Et que dire des bébés tout juste sortis de ventre chaud et douillé de leurs mères ? On les expose à la lumière aveuglante des salles d’accouchement, à la froideur des ustensiles qui les pèsent, les mesurent, les auscultent sous toutes les coutures afin de vérifier s’ils sont bien « normal ». A quand ouvrirons-nous leur ventre pour contrôler que tous leurs organes sont bien en place ? On rit bien aujourd’hui de ces peuples qui cherchaient la perfection dans la plastique humaine mais cette époque est-elle révolue ? Pas vraiment malheureusement. Dès le début de votre grossesse mesdames, votre gynécologue vous mettra en garde des risques de cette dernière, tout en vous rappelant que porter un enfant n’est pas une maladie, il vous traitera comme telle. Visite mensuelle obligatoire chez le médecin + trois échographies ! Ne tentez pas de vous y soustraire ou vous ne toucherez pas votre CAF ( Caisse d’Allocation Familiale )! Gare à vous si vous n’avez pas eu la toxoplasmose car alors, vous serez contraintes et forcées d’effectuer une prise de sang mensuelle pour vous surveiller. Au moindre doute lors d’une échographie, vous aurez droit à une séance supplémentaire voire même une amniocentèse, des fois que votre bébé soit anormal voir trisomique. « Docteur, j’ai eu un herpès vaginal il y a quelques années, cela va-t-il poser problème ? »
« Ce n’est pas grave, on vous fera une césarienne ! ».
Les médecins banalisent l’accouchement, se l’approprient et n’imaginent pas une seconde que l’avenir et le bien être de l’enfant se jouent pendant la grossesse et l’accouchement. Malheureusement, seul une poignée de professionnels en ont pris conscience et osent le dire. Alors forcément, avec tout ce stress, ne nous étonnons pas de voir autant de fausses couches et de prématurés.
Ne parlons pas non plus des conséquences de notre alimentation et de notre mode de vie sur la santé de nos enfants ! Tabac, alcool, stress… : ça oui on vous en parle mais ce qu’on oublie de vous dire, involontairement ou par manque de savoir, ce sont les conséquences de votre alimentation sur la santé de votre bébé : OGM, pesticides, herbicides, fongicides, antibiotiques, nitrates, résidus organochlorés… toutes ces saletés que l’on trouve dans notre alimentation, qui traversent le placenta et se retrouvent à nourrir les cellules de notre bébé, entraînant des malformations et des pathologies lourdes. Nos enfants payent aujourd’hui les conséquences de nos bêtises d’hier ! Parce que nos erreurs passées ne nous ont pas suffis, nous continuons à jouer à Dieu !!
Heureusement il est encore possible de se sortir de ce carcan, de ce cercle infernal dans lequel les médecins tentent de nous enfermer dès qu’ils nous apprennent que nous sommes enceintes. En France, malgré toutes les interdictions et les dictats qu’ont tentés de nous imposer les autorités, existe un petit groupe de sages-femmes résistantes, indépendantes et déterminées, qui mettent tout en œuvre pour permettre à des parents de réaliser leur souhait de mettre au monde leur enfant en toute dignité. Des personnes qui savent répondre aux demandes des parents qui souhaitent un accompagnement personnalisé, humain et global. On parle alors d’Accompagnement Global à la Naissance ( AGN ) : un suivi de la grossesse, de la naissance et du post-natal à la fois plus personnalisé et moins médicalisé ou du moins à bon escient. Les futures mamans peuvent librement choisir comment mettre au monde leur bébé, car la position imposée dans les hôpitaux est loin d’être la meilleure, les sages-femmes libérales nous offrent une panoplie d’autres postures (http://www.entre-mamans.com/p ortail/modules.php?name=News&a mp;file=article&sid=177 ) : debout, assise, semi-assise, accroupie… et même dans l’eau ! De plus, il est possible aujourd’hui de se préparer à un accouchement sans douleur ou du moins facilité, avec l’une des nombreuses méthodes proposées aux mamans : Yoga, haptonomie, sophrologie, chant prénatal, musicothérapie, exercices de respiration… et n’oublions pas le Pilates pour mieux comprendre notre corps et notre musculature afin que le jour J, l’expulsion soit facilitée et que le périnée reprenne plus rapidement sa souplesse d’origine.
Alors qu’aux Pays Bas, 30 % des accouchements se font à domicile, en France seulement 0,5 % ( source : Comment la naissance vient aux femmes ). Et pour celles qui souhaitent un accouchement en milieu hospitalier, il existe les maisons de naissance qui permettent aux femmes d’accoucher dans une chambre chaleureuse et conviviale avec à proximité le nécessaire au cas où, il y aurait un problème.
N’oubliez pas ceci mesdames, malgré tout ce que peuvent vous dire les « professionnels » de santé, les femmes accouchent depuis la nuit des temps, entre femmes, dans des tentes, des tipis, sous des arbres, dans des champs, des écuries… et elles n’en sont pas mortes pour autant. Leurs enfants ne sont pas nés avec des malformations ou des maladies, la preuve, nous existons ! Il n’y pas si loin encore, nos grands-mères pouvaient accoucher sans impunité chez elles assistées d’une sage femme qui exerçait en toute légalité.
Accoucher chez soi n’est pas un crime et n’est pas plus dangereux qu’accoucher à l’hôpital. Accoucher à domicilie c’est avoir la volonté de se réapproprier la naissance de son enfant, de vouloir être maître de son accouchement, refuser une surmédicalisation bien souvent inutile pour soi et pour son bébé, vouloir une naissance sans violence pour son enfant et enfin avoir un suivi post-partum bien plus reposant à son domicile.
Mais alors pourquoi l’Etat ne légalise pas officiellement et n’encourage pas cette pratique ? Que s’est il passé depuis ? On se le demande ! Le ministère de la santé a sans doute été faire un tour du coté des finances et a constaté que les AAD ( accouchements à domicile ) ne rapportaient pas assez d’argent à l’Etat. Et oui, il n’est pas difficile de faire les comptes, un accouchement à l’hôpital c’est mobiliser une chambre pour 3 jours, une à deux sages femmes, un gynécologue, une infirmière, un anesthésiste, beaucoup de matériels, de temps et d’énergie. Alors qu’un AAD c’est une chambre gratuite : la vôtre, une sage-femme, un mari qui vous soutient et un peu de matériel de soin. Ce qui donne en moyenne une économie de plus de 750 € par grossesse soit 150 millions d’euros d’économies par an pour des grossesses jugées sans risques. Et on parle encore de « trou de la sécu » ? La méthode de l’Etat pour « exterminer » ces sages femmes qui exercent solo ? Une assurance hors de prix ! C’est pourquoi il n’en reste malheureusement plus qu’une soixantaine en France.
Et contre toute idée reçue les AAD, je le répète, ne sont pas dangereux ! Les sages-femmes ( des femmes ET des hommes ) ne sont pas des praticiens inconscients, ils n’acceptent que les patientes jugées sans risques, exigent une inscription dans une maternité et ont avec eux tout le nécessaire de réanimation.
Fut un temps, il existait des petites cliniques conviviales, chaleureuses et où il était encore possible de choisir sa position d’accouchement, mais ces cliniques à moins de 300 accouchements par an n’étaient pas assez rentables alors on les a fermés et on a renvoyé les patientes vers de plus grands hôpitaux où le service maternité est accolé au service des pathologies hépatiques et où les infirmières vont et viennent librement. Cherchez l’erreur.
Une petite lecture que je peux vous conseiller : « Pour une naissance sans violence » de Frédérik Leboyer, un récit simple et concis qui vous ouvre les yeux sur les méthodes modernes d’accouchements, ou comment on agresse femme et enfant avec une surmédicalisation insensée et inutile. Un récit qui vous rappelle, parce que vous le savez au fond de vous-même, c’est votre instinct, qu’il est nul besoin de toutes ces machines pour donner naissance à un enfant et qu’il est important à la venue au monde de ce dernier, qui vous lui montriez que vous êtes là, que vous l’aimez et le protégez. Heureusement que nous ne rappelons pas consciemment de notre venue au monde, nous risquerions de déprimer. Arthur Janov a d’ailleurs fait part de ses recherches dans le domaine de la mémoire inconsciente dans son livre : « Le corps se souvient », où il raconte comment des hommes et des femmes dépressives ou atteintes de maladies incurables ont retrouvés la santé en revivant leur naissance ou leur vie intra utérine, en bref, l’origine de leur mal être.
Pensez-vous qu’il soit normal que l’on vous plonge dans un bain de Bétadine à votre naissance sous prétexte que vous êtes sales ? Vous avez passez 9 mois dans le ventre de votre mère, baigné dans un liquide amniotique, vous avez traversé les voies génitales de votre mère pour apparaître au grand jour des lumières d’une chambre aseptisée, vous êtes réceptionnés par les mains d’un inconnu aux gants de caoutchouc avec un masque bleu qui vous coupe de suite votre seul lien à votre mère qui vous permet de respirer : votre cordon ombilical. On vous suspend par les pieds comme un vulgaire jambon et on vous tape les fesses pour que vous vous décidiez à respirer. On vous sépare de votre mère pour inspecter tous vos orifices et s’assurer que ces derniers sont bien propres. On vous pèse, vous mesure afin de s’assurer que vous êtes bien dans la norme. Et enfin vous avez droit à votre premier bain, rempli de désinfectant, qui vous retirera votre seule protection cutanée naturelle ! Merci Pasteur d’avoir découvert le virus car maintenant, nous en sommes complètement parano ! Merci Pasteur d’avoir affirmé sur votre lit de mort après une vie de recherche que « le virus n’est rien, le terrain est tout », car cette dernière phrase, personne ne semble s’en être rappelée !
Et si pendant le laps de temps où on vous enlève votre bébé, celui ci tombe des mains d’une infirmière maladroite ou s’il est malencontreusement échangé avec un autre enfant, qui le saura ? Ces cas sont extrêmes, mais ils existent. L’Homme a créé des usines à bébés, vous rentrez avec un numéro ( un de plus ), leur but est que vous sortiez avec votre bébé dans les bras trois jours plus tard, peu importe que vous ayez été traités avec respect et que votre accouchement se soit passé comme vous le souhaitiez. Il faut remplir les lits et surtout les quotas imposés par l’état au risque de voir cet hôpital fermé.
La France bat des records de surmédicalisation, les autorités tirent la sonnette d’alarme.
Mais que proposent-ils pour inverser la tendance ? La mise en place de maisons de naissance où les femmes auraient enfin le droit de choisir leur accouchement et seraient suivies par la même sage-femme est sans cesse repoussée. Les sages-femmes libérales sont pistées, leurs faits et gestes surveillés, on attend d’elles l’erreur fatale qui les obligera à cesser leur activité au profit des hôpitaux, une fois de plus. Ces femmes et ces hommes pratiquent leur métier presque dans la clandestinité.
Alors mesdames et messieurs les citoyens, si vous vous interrogez sur les conditions de naissance en France, réclamez donc au ministère de la santé que soit mis en place des maisons de naissance, que les petites cliniques soient rouvertes et que les sages femmes libérales soient réellement reconnues !
Nota bene sur les dérives des AAD. Aux mamans qui souhaitent accoucher chez elles, ne prenez pas le risque de tomber dans les dérives extrémistes des ANA ( accouchement non assisté ) ou des bébés lotus, malgré tous les témoignages que vous trouverez sur le net. Car si des femmes se montrent fières de raconter leur accouchement en solo, nous n’entendrons JAMAIS témoigner celles qui y sont restées parce qu’elles ont eu une hémorragie et que personne n’était là pour les aider ! Un accouchement se doit d’être un minimum suivi par une personne compétente et expérimentée.
Si aucune sage-femme libérale ne pratique près de chez vous, imposez à votre hôpital comment vous souhaitez que se déroule votre accouchement par un courrier qu’ils joindront à votre dossier. Un hôpital est un service public qui est à VOTRE service.
Vous trouverez la liste des sages femmes indépendantes sur le site de Sophie Gamelin
Il se développe de plus en plus un métier encore non reconnu en France, le métier de Doula www.doulas.info. Ces personnes sont formées à assister les sages-femmes lors de la grossesse, de l’accouchement et des suites de couches.
L’accouchement à domicile vous fait aussi très vite prendre conscience de tout plein de choses : Les bienfaits de l’allaitement maternel, les soins à apporter à votre bébé ou les dangers des cosmétiques modernes, l’allopathie, les bienfaits du portage et même… l’écologie ! Car quand on a un enfant on arrête de se regarder le nombril, on ne pense plus qu’à lui et à son bien-être qui passe par une Terre propre et fertile.
Pour ma part, j’ai eu la chance fin 2005 de donner naissance à mon fils chez moi, entourée de ma mère et de ma sage-femme. Un moment fabuleux et inoubliable. Par manque de moyen je n’avais pas suivi de cours de préparation à un accouchement sans douleur, et pourtant, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu l’impossible. A mon sens, notre corps ne souffre pas plus que la limite qu’il peut atteindre. Et quand en plus on est accouché par une sage femme homéopathe acupuncteur et qu’on suit soi même des cours de naturopathie, que demander de plus ?
Je remercie mon amie Kathy G de m’avoir fait connaître l’accouchement à domicile car je ne pensais pas qu’à notre époque cela était encore possible. Je remercie aussi ma mère de m’avoir suivie dans mon choix et de m’avoir épaulée et assistée jusqu’au bout. Enfin, je remercie Béatrice D ma sage-femme, sans qui ce projet de naissance n’aurait pu aboutir. Je la remercie de m’avoir suivi pendant cette grossesse, de m’avoir apporté assurance et soutient. Bon courage à toi Béatrice, je pense à toi !
Je souhaite à toutes les femmes de vivre la même grossesse et le même accouchement que j’ai eu car vraiment je ne comprends pas qu’aujourd’hui avec tout ce que l’on sait, on laisse encore se dérouler des accouchements comme ceux qui ont lieux dans les hôpitaux !
Quelques chiffres sur l’accouchement et la surmédicalisation :
Concernant les accouchements à domicile ( AAD ) ( source : Wikipedia ) :
90 % des accouchements dans le monde sont des AAD ;
En France, 99,5 % des accouchements se font en milieu hospitalier ;
Aux Pays-Bas, 30 % des accouchements se font à domicile ;
Je préfère éviter de publier les textes des autres, je propose toutefois celui ci car il résume très bien tous vos témoignages.
Merci Félicien.
On estime à 25% le taux de femmes désireuses d’accoucher à domicile. Malgré cela, les médecins continuent de nous imposer l’accouchement à l’hôpital, nous vantent les bienfaits de la surmédicalisation, de la péridurale, des césariennes et même des naissances programmées ! L’Homme se plaît à se dire qu’il maîtrise tout dans ce monde, jusqu’à l’acte de l’accouchement. Faute de pouvoir porter un enfant 9 mois dans son ventre, au moins, il arrive à en faire ce qu’il en veut à sa sortie. Mais à quel prix ! Mesure t’il seulement toutes les conséquences de ces méthodes modernes d’accouchement ?
Comparés aux autres pays d’Europe, la France est de loin celui qui surmédicalise le plus les accouchements, position sur le dos obligatoire, perfusion d’ocytocine pour provoquer les contractions, épisiotomie et forceps sont devenus le pain quotidien de ces médecins accoucheurs qui n’apparaissent souvent qu’après la bataille en s’appropriant ainsi le travail des sages-femmes. L’hôpital est présenté comme un lieu sécurisé où rien ne peut nous arriver, mais que fait-on des infections nosocomiales ?
Les microbes ne vont pas s’arrêter sur le pallier de la maternité !
Et que dire des bébés tout juste sortis de ventre chaud et douillé de leurs mères ? On les expose à la lumière aveuglante des salles d’accouchement, à la froideur des ustensiles qui les pèsent, les mesurent, les auscultent sous toutes les coutures afin de vérifier s’ils sont bien « normal ». A quand ouvrirons-nous leur ventre pour contrôler que tous leurs organes sont bien en place ? On rit bien aujourd’hui de ces peuples qui cherchaient la perfection dans la plastique humaine mais cette époque est-elle révolue ? Pas vraiment malheureusement. Dès le début de votre grossesse mesdames, votre gynécologue vous mettra en garde des risques de cette dernière, tout en vous rappelant que porter un enfant n’est pas une maladie, il vous traitera comme telle. Visite mensuelle obligatoire chez le médecin + trois échographies ! Ne tentez pas de vous y soustraire ou vous ne toucherez pas votre CAF ( Caisse d’Allocation Familiale )! Gare à vous si vous n’avez pas eu la toxoplasmose car alors, vous serez contraintes et forcées d’effectuer une prise de sang mensuelle pour vous surveiller. Au moindre doute lors d’une échographie, vous aurez droit à une séance supplémentaire voire même une amniocentèse, des fois que votre bébé soit anormal voir trisomique. « Docteur, j’ai eu un herpès vaginal il y a quelques années, cela va-t-il poser problème ? »
« Ce n’est pas grave, on vous fera une césarienne ! ».
Les médecins banalisent l’accouchement, se l’approprient et n’imaginent pas une seconde que l’avenir et le bien être de l’enfant se jouent pendant la grossesse et l’accouchement. Malheureusement, seul une poignée de professionnels en ont pris conscience et osent le dire. Alors forcément, avec tout ce stress, ne nous étonnons pas de voir autant de fausses couches et de prématurés.
Ne parlons pas non plus des conséquences de notre alimentation et de notre mode de vie sur la santé de nos enfants ! Tabac, alcool, stress… : ça oui on vous en parle mais ce qu’on oublie de vous dire, involontairement ou par manque de savoir, ce sont les conséquences de votre alimentation sur la santé de votre bébé : OGM, pesticides, herbicides, fongicides, antibiotiques, nitrates, résidus organochlorés… toutes ces saletés que l’on trouve dans notre alimentation, qui traversent le placenta et se retrouvent à nourrir les cellules de notre bébé, entraînant des malformations et des pathologies lourdes. Nos enfants payent aujourd’hui les conséquences de nos bêtises d’hier ! Parce que nos erreurs passées ne nous ont pas suffis, nous continuons à jouer à Dieu !!
Heureusement il est encore possible de se sortir de ce carcan, de ce cercle infernal dans lequel les médecins tentent de nous enfermer dès qu’ils nous apprennent que nous sommes enceintes. En France, malgré toutes les interdictions et les dictats qu’ont tentés de nous imposer les autorités, existe un petit groupe de sages-femmes résistantes, indépendantes et déterminées, qui mettent tout en œuvre pour permettre à des parents de réaliser leur souhait de mettre au monde leur enfant en toute dignité. Des personnes qui savent répondre aux demandes des parents qui souhaitent un accompagnement personnalisé, humain et global. On parle alors d’Accompagnement Global à la Naissance ( AGN ) : un suivi de la grossesse, de la naissance et du post-natal à la fois plus personnalisé et moins médicalisé ou du moins à bon escient. Les futures mamans peuvent librement choisir comment mettre au monde leur bébé, car la position imposée dans les hôpitaux est loin d’être la meilleure, les sages-femmes libérales nous offrent une panoplie d’autres postures (http://www.entre-mamans.com/p ortail/modules.php?name=News&a mp;file=article&sid=177 ) : debout, assise, semi-assise, accroupie… et même dans l’eau ! De plus, il est possible aujourd’hui de se préparer à un accouchement sans douleur ou du moins facilité, avec l’une des nombreuses méthodes proposées aux mamans : Yoga, haptonomie, sophrologie, chant prénatal, musicothérapie, exercices de respiration… et n’oublions pas le Pilates pour mieux comprendre notre corps et notre musculature afin que le jour J, l’expulsion soit facilitée et que le périnée reprenne plus rapidement sa souplesse d’origine.
Alors qu’aux Pays Bas, 30 % des accouchements se font à domicile, en France seulement 0,5 % ( source : Comment la naissance vient aux femmes ). Et pour celles qui souhaitent un accouchement en milieu hospitalier, il existe les maisons de naissance qui permettent aux femmes d’accoucher dans une chambre chaleureuse et conviviale avec à proximité le nécessaire au cas où, il y aurait un problème.
N’oubliez pas ceci mesdames, malgré tout ce que peuvent vous dire les « professionnels » de santé, les femmes accouchent depuis la nuit des temps, entre femmes, dans des tentes, des tipis, sous des arbres, dans des champs, des écuries… et elles n’en sont pas mortes pour autant. Leurs enfants ne sont pas nés avec des malformations ou des maladies, la preuve, nous existons ! Il n’y pas si loin encore, nos grands-mères pouvaient accoucher sans impunité chez elles assistées d’une sage femme qui exerçait en toute légalité.
Accoucher chez soi n’est pas un crime et n’est pas plus dangereux qu’accoucher à l’hôpital. Accoucher à domicilie c’est avoir la volonté de se réapproprier la naissance de son enfant, de vouloir être maître de son accouchement, refuser une surmédicalisation bien souvent inutile pour soi et pour son bébé, vouloir une naissance sans violence pour son enfant et enfin avoir un suivi post-partum bien plus reposant à son domicile.
Mais alors pourquoi l’Etat ne légalise pas officiellement et n’encourage pas cette pratique ? Que s’est il passé depuis ? On se le demande ! Le ministère de la santé a sans doute été faire un tour du coté des finances et a constaté que les AAD ( accouchements à domicile ) ne rapportaient pas assez d’argent à l’Etat. Et oui, il n’est pas difficile de faire les comptes, un accouchement à l’hôpital c’est mobiliser une chambre pour 3 jours, une à deux sages femmes, un gynécologue, une infirmière, un anesthésiste, beaucoup de matériels, de temps et d’énergie. Alors qu’un AAD c’est une chambre gratuite : la vôtre, une sage-femme, un mari qui vous soutient et un peu de matériel de soin. Ce qui donne en moyenne une économie de plus de 750 € par grossesse soit 150 millions d’euros d’économies par an pour des grossesses jugées sans risques. Et on parle encore de « trou de la sécu » ? La méthode de l’Etat pour « exterminer » ces sages femmes qui exercent solo ? Une assurance hors de prix ! C’est pourquoi il n’en reste malheureusement plus qu’une soixantaine en France.
Et contre toute idée reçue les AAD, je le répète, ne sont pas dangereux ! Les sages-femmes ( des femmes ET des hommes ) ne sont pas des praticiens inconscients, ils n’acceptent que les patientes jugées sans risques, exigent une inscription dans une maternité et ont avec eux tout le nécessaire de réanimation.
Fut un temps, il existait des petites cliniques conviviales, chaleureuses et où il était encore possible de choisir sa position d’accouchement, mais ces cliniques à moins de 300 accouchements par an n’étaient pas assez rentables alors on les a fermés et on a renvoyé les patientes vers de plus grands hôpitaux où le service maternité est accolé au service des pathologies hépatiques et où les infirmières vont et viennent librement. Cherchez l’erreur.
Une petite lecture que je peux vous conseiller : « Pour une naissance sans violence » de Frédérik Leboyer, un récit simple et concis qui vous ouvre les yeux sur les méthodes modernes d’accouchements, ou comment on agresse femme et enfant avec une surmédicalisation insensée et inutile. Un récit qui vous rappelle, parce que vous le savez au fond de vous-même, c’est votre instinct, qu’il est nul besoin de toutes ces machines pour donner naissance à un enfant et qu’il est important à la venue au monde de ce dernier, qui vous lui montriez que vous êtes là, que vous l’aimez et le protégez. Heureusement que nous ne rappelons pas consciemment de notre venue au monde, nous risquerions de déprimer. Arthur Janov a d’ailleurs fait part de ses recherches dans le domaine de la mémoire inconsciente dans son livre : « Le corps se souvient », où il raconte comment des hommes et des femmes dépressives ou atteintes de maladies incurables ont retrouvés la santé en revivant leur naissance ou leur vie intra utérine, en bref, l’origine de leur mal être.
Pensez-vous qu’il soit normal que l’on vous plonge dans un bain de Bétadine à votre naissance sous prétexte que vous êtes sales ? Vous avez passez 9 mois dans le ventre de votre mère, baigné dans un liquide amniotique, vous avez traversé les voies génitales de votre mère pour apparaître au grand jour des lumières d’une chambre aseptisée, vous êtes réceptionnés par les mains d’un inconnu aux gants de caoutchouc avec un masque bleu qui vous coupe de suite votre seul lien à votre mère qui vous permet de respirer : votre cordon ombilical. On vous suspend par les pieds comme un vulgaire jambon et on vous tape les fesses pour que vous vous décidiez à respirer. On vous sépare de votre mère pour inspecter tous vos orifices et s’assurer que ces derniers sont bien propres. On vous pèse, vous mesure afin de s’assurer que vous êtes bien dans la norme. Et enfin vous avez droit à votre premier bain, rempli de désinfectant, qui vous retirera votre seule protection cutanée naturelle ! Merci Pasteur d’avoir découvert le virus car maintenant, nous en sommes complètement parano ! Merci Pasteur d’avoir affirmé sur votre lit de mort après une vie de recherche que « le virus n’est rien, le terrain est tout », car cette dernière phrase, personne ne semble s’en être rappelée !
Et si pendant le laps de temps où on vous enlève votre bébé, celui ci tombe des mains d’une infirmière maladroite ou s’il est malencontreusement échangé avec un autre enfant, qui le saura ? Ces cas sont extrêmes, mais ils existent. L’Homme a créé des usines à bébés, vous rentrez avec un numéro ( un de plus ), leur but est que vous sortiez avec votre bébé dans les bras trois jours plus tard, peu importe que vous ayez été traités avec respect et que votre accouchement se soit passé comme vous le souhaitiez. Il faut remplir les lits et surtout les quotas imposés par l’état au risque de voir cet hôpital fermé.
La France bat des records de surmédicalisation, les autorités tirent la sonnette d’alarme.
Mais que proposent-ils pour inverser la tendance ? La mise en place de maisons de naissance où les femmes auraient enfin le droit de choisir leur accouchement et seraient suivies par la même sage-femme est sans cesse repoussée. Les sages-femmes libérales sont pistées, leurs faits et gestes surveillés, on attend d’elles l’erreur fatale qui les obligera à cesser leur activité au profit des hôpitaux, une fois de plus. Ces femmes et ces hommes pratiquent leur métier presque dans la clandestinité.
Alors mesdames et messieurs les citoyens, si vous vous interrogez sur les conditions de naissance en France, réclamez donc au ministère de la santé que soit mis en place des maisons de naissance, que les petites cliniques soient rouvertes et que les sages femmes libérales soient réellement reconnues !
Nota bene sur les dérives des AAD. Aux mamans qui souhaitent accoucher chez elles, ne prenez pas le risque de tomber dans les dérives extrémistes des ANA ( accouchement non assisté ) ou des bébés lotus, malgré tous les témoignages que vous trouverez sur le net. Car si des femmes se montrent fières de raconter leur accouchement en solo, nous n’entendrons JAMAIS témoigner celles qui y sont restées parce qu’elles ont eu une hémorragie et que personne n’était là pour les aider ! Un accouchement se doit d’être un minimum suivi par une personne compétente et expérimentée.
Si aucune sage-femme libérale ne pratique près de chez vous, imposez à votre hôpital comment vous souhaitez que se déroule votre accouchement par un courrier qu’ils joindront à votre dossier. Un hôpital est un service public qui est à VOTRE service.
Vous trouverez la liste des sages femmes indépendantes sur le site de Sophie Gamelin
Il se développe de plus en plus un métier encore non reconnu en France, le métier de Doula www.doulas.info. Ces personnes sont formées à assister les sages-femmes lors de la grossesse, de l’accouchement et des suites de couches.
L’accouchement à domicile vous fait aussi très vite prendre conscience de tout plein de choses : Les bienfaits de l’allaitement maternel, les soins à apporter à votre bébé ou les dangers des cosmétiques modernes, l’allopathie, les bienfaits du portage et même… l’écologie ! Car quand on a un enfant on arrête de se regarder le nombril, on ne pense plus qu’à lui et à son bien-être qui passe par une Terre propre et fertile.
Pour ma part, j’ai eu la chance fin 2005 de donner naissance à mon fils chez moi, entourée de ma mère et de ma sage-femme. Un moment fabuleux et inoubliable. Par manque de moyen je n’avais pas suivi de cours de préparation à un accouchement sans douleur, et pourtant, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu l’impossible. A mon sens, notre corps ne souffre pas plus que la limite qu’il peut atteindre. Et quand en plus on est accouché par une sage femme homéopathe acupuncteur et qu’on suit soi même des cours de naturopathie, que demander de plus ?
Je remercie mon amie Kathy G de m’avoir fait connaître l’accouchement à domicile car je ne pensais pas qu’à notre époque cela était encore possible. Je remercie aussi ma mère de m’avoir suivie dans mon choix et de m’avoir épaulée et assistée jusqu’au bout. Enfin, je remercie Béatrice D ma sage-femme, sans qui ce projet de naissance n’aurait pu aboutir. Je la remercie de m’avoir suivi pendant cette grossesse, de m’avoir apporté assurance et soutient. Bon courage à toi Béatrice, je pense à toi !
Je souhaite à toutes les femmes de vivre la même grossesse et le même accouchement que j’ai eu car vraiment je ne comprends pas qu’aujourd’hui avec tout ce que l’on sait, on laisse encore se dérouler des accouchements comme ceux qui ont lieux dans les hôpitaux !
Quelques chiffres sur l’accouchement et la surmédicalisation :
Concernant les accouchements à domicile ( AAD ) ( source : Wikipedia ) :
90 % des accouchements dans le monde sont des AAD ;
En France, 99,5 % des accouchements se font en milieu hospitalier ;
Aux Pays-Bas, 30 % des accouchements se font à domicile ;
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